dc.contributor.author | Capron, Loïc | |
dc.date.accessioned | 2021-09-13T14:33:43Z | |
dc.date.available | 2021-09-13T14:33:43Z | |
dc.date.issued | 2020-12-30 | |
dc.identifier.issn | 1505-9065 | |
dc.identifier.uri | http://hdl.handle.net/11089/39036 | |
dc.description.abstract | Between 1638 and 1648, the two Parisian physicians Théophraste Renaudot (1586-1653) and Guy Patin (1601-1672) were rival in every matter: empiricism v. dogmatism, paracelsim v. galenism, political pushfulness v. contempt for courtism, Montpellier’s University v. Paris’s medical Faculty… Doubtless stirred up by their past companionship, their duel provoked a profusion of lampoons, followed by lawsuits and snubs, in a mutual explosion of hate and contempt. In 1643, Richelieu and Louis XIII being dead, Patin could abuse his disarmed enemy with complete impunity; in disgrace at court, Renaudot had to admit his defeat. At the end of the nineteenth century began a posthumous battle between the two enemies: Patin for his caustic Lettres (republished in 1846), and Renaudot for having been the inventor of French journalism (La Gazette created in 1631). Public opinion set the journalist on a pedestal and gave him access to huge fame by giving his name to a literary award (1926). | en |
dc.description.abstract | De 1638 à 1648, tout a opposé les deux médecins parisiens Théophraste Renaudot (1586-1653) et Guy Patin (1601-1672) : empirisme contre dogmatisme, paracelsisme contre galénisme, arrivisme politique contre mépris de la cour royale, Université de Montpellier contre Faculté de médecine de Paris… Sans doute attisé par leur ancienne camaraderie, leur duel a produit un foisonnement de libelles, auxquels s’ajoutèrent procès et pieds de nez dans un déchaînement réciproque de haine et de dédain. En 1643, après la mort de Richelieu et de Louis XIII, Patin pouvait impunément injurier son ennemi désarmé ; en disgrâce à la cour, Renaudot dut s’avouer vaincu. À la fin du XIXe siècle s’engagea une joute posthume entre les deux ennemis : Patin pour ses Lettres caustiques (rééditées en 1846) et Renaudot pour son invention du journalisme en France (La Gazette créée en 1631). L’opinion plaça le journaliste sur un piédestal et le fit jouir d’une immense célébrité en attachant son nom à celui d’un prix littéraire (1926). | fr |
dc.language.iso | fr | |
dc.publisher | Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego | pl |
dc.relation.ispartofseries | Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica;15 | en |
dc.rights.uri | https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0 | |
dc.subject | Bureau d’adresse (Employment agency) | en |
dc.subject | charity consultations | en |
dc.subject | Paris’s medical Faculty | en |
dc.subject | Gazette de France | en |
dc.subject | Prix Théophraste Renaudot (litterary award) | en |
dc.subject | Bureau d’adresse | fr |
dc.subject | consultations charitables | fr |
dc.subject | Faculté de médecine de Paris | fr |
dc.subject | Gazette de France | fr |
dc.subject | Prix Théophraste Renaudot | fr |
dc.title | Un miroir du mépris : Guy Patin contre Théophraste Renaudot (1638-1648) | fr |
dc.title.alternative | “A Mirror of Disdain: Guy Patin v. Théophraste Renaudot (1638-1648)” | en |
dc.type | Article | |
dc.page.number | 123-137 | |
dc.identifier.eissn | 2449-8831 | |
dc.references | Boisse, Jacques, Description d’un médicament appelé polychreston, dispensé publiquement par Jacques Boisse, maître apothicaire en la ville de Loudun, le 4 décembre 1619. Avec la harangue faite sur ce sujet par Théophraste Renaudot, docteur en médecine, conseiller et médecin du roi, devant Messieurs les députés des Églises réformées de ce royaume, assemblés à Loudun par permission de sa Majesté. Dédié à Messieurs de l’Assemblée (Loudun, Quentin Maréchal, 1619, in-4°). Mêlant 83 extraits d’origine végétale ou animale, ce polychreston était un plagiat manifeste du polychreste que Jean Pidoux, médecin de Poitiers, avait décrit dans son livre intitulé Pestis cura et polychresti descriptio [Guérison de la peste et description du polychreste] (Poitiers, Jean Blancet, 1605, in-8°). | fr |
dc.references | Capron, Loïc, Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, http://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/ consulté le 09.01.2019 | fr |
dc.references | G. Gilles de la Tourette, Théophraste Renaudot d’après des documents inédits, Paris, Plon, 1884 | fr |
dc.references | Commentaires de la Faculté de médecine de Paris, tome xiii (1636-1652), f° 141 v°142 r°, Medic@, http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?ms00001_00024x13&p=292 consulté le 16.01.2019 | fr |
dc.references | Danielis Sennerti D. Medici Opera omnia in tres tomos distincta [Œuvres complètes de Daniel Sennert, docteur en médecine, réparties en trois tomes] (Paris, par une Société de libraires, 1641, in-f°) | fr |
dc.references | Furetière, Antoine (1619-1688), Dictionnaire universel, La Haye, A. et R. Leers, 1690, f° 3Qqq 2 r° | fr |
dc.references | Commentaires de la Faculté de médecine de Paris, tome xiii (1636-1652), f° 48 r°, Medic@, http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?ms00001_00024x13&p=97 consulté le 16.01.2019 | fr |
dc.references | Lettres patentes de Louis xiii imprimées à la fin des Consultations charitables pour les malades. Dédiées à Monseigneur de Noyers, secrétaire d’État (Paris, Bureau d’Adresse, 1640, in-4°) | fr |
dc.references | Lettres choisies de Feu Monsieur Guy Patin, docteur en médecine de la Faculté de Paris et professeur au Collège royal. Dans lesquelles sont contenues plusieurs particularités historiques, sur la vie et la mort des savants de ce siècle, sur leurs écrits et sur plusieurs autres choses curieuses, depuis l’an 1645 jusqu’en 1672 (Francfort, pour J.L. Du-Four, 1683, in-12°, pour la première des nombreuses éditions parues aux xviie et xviiie siècles) | fr |
dc.references | Lettres de Gui Patin, Paris, J.B. Baillière, 1846, 3 vol., contenant 836 lettres | fr |
dc.references | La vie de Théophraste Renaudot par **********, Paris, Gallimard, NRF, 1929 | fr |
dc.references | Réponse à l’Examen de la requête présentée à la reine par Me Théophraste Renaudot, portée à son auteur par Machurat, compagnon imprimeur (Paris, sans nom, 1644, in-4°). Renaudot y répondait anonymement à l’Examen de la Requête présentée à la reine par le gazetier (sans lieu ni nom, 4 novembre 1643, in-4°) | fr |
dc.contributor.authorEmail | loicapron@gmail.com | |
dc.identifier.doi | 10.18778/1505-9065.15.09 | |