Renesansowy obraz namiętności w Kronikach włoskich Stendhala
Streszczenie
Pendant son séjour en Italie Stendhal tomba dans une bibliothèque sur un manuscrit du XVIIe siècle contenant des récits tragiques de la Renaissance. Convaincu qu’il s’agissait là d’histoires authentiques, l’écrivain s’en servit pour rédiger ses Chroniques italiennes, parues d’abord séparément dans la Revue des Deux Mondes au courant des années 1830, puis éditées à titre posthume en 1855 sous leur titre actuel. Stendhal traite la matière historique de façon très libre; rarement il traduit à la lettre, généralement il adapte. En empruntant aux vieux textes les trames narratives qu’à l’occasion il est capable de modifier quitte à fausser la vérité historique, l’auteur du Rouge et Noir donne libre cours à son imagination pour représenter ce qu’est pour lui l’âme italienne de la Renaissance. Dans cette vision stendhalienne du XVIe siècle, où l’amour est indissociable du crime, on retrouve les caractères propres à la philosophie de l’auteur: le déferlement des passions, le culte du moi et de la liberté, l’énergie vitale. Ce qui y frappe aussi c’est la brutalité des scènes de meurtre, relatives à la violence des émotions vécues par les personnages. Loin d’être un recueil de piètre valeur, les Chroniques italiennes constituent un prélude aux romans de Stendhal et une réussite littéraire certaine.
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