La main du traducteur
Abstract
The study of the works translated by Belleforest during a quarter of a century reveals, unsurprisingly, a lack of reflection on the crucial question of “fidelity”. On the other hand, he is very eloquent on the reasons for this practice and its objectives. This is because his conception of the role of translator goes far beyond a conveyor of texts and ideas. His escort speeches in particular reveal that he conceives the translator as a collaborator of the foreign author or even a second author, whose authority is asserted in many ways until to imagining himself as an author of full exercise. L’étude des oeuvres traduites par Belleforest durant un quart de siècle révèle, sans surprise, l’absence chez lui d’une réflexion sur la question cruciale de la « fidélité ». Il est en revanche très disert sur les motifs de cette pratique et ses objectifs. C’est que sa conception du rôle de traducteur va bien au-delà d’un passeur de textes et d’idées. Ses discours d’escorte en particulier révèlent qu’il envisage le traducteur comme un collaborateur de l’auteur étranger ou même un auteur en second, dont l’autorité s’affirme de multiples manières au point qu’il s’imagine comme un auteur de plein exercice.
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