Napoleon Bonaparte w opiniach Johna i Johna Quincy Adamsów z lat 1796-1817
Abstract
L’intérêt de John et John Quincy Adams face à Napoléon avait un caractère professionnel.
Ils évaluaient l’activité militaire et politique de Napoléon dans le contexte historique de l’Europe
et du monde entier. Ils étaient sûrs que c’était un militaire de génie et homme politique de
talent qui devait sa carrière particulière à la révolution française. Grace à ses victoires
spectaculaires il devint créateur de la puissance continentale de la France tout en se servant
sans gêne de la ferveur révolutionnaire des Français. L’évaluation de Napoléon par les Adams
est pragmatique et ne porte pas de traces de la fascination par cette personnalité. Pour les
Adams Napoléon fit écrouler l’ordre social et politique de l’Europe, il était brutal et avide
du pouvoir. II démolit la république française et en même temps fit croire aux Français et
aux républicains européens qu’il était son seul continuateur. Les Adams voyaient en Napoléon
un astucieux démagogue servant des idéaux de la révolution française afin de renforcer sa
position en Europe et en France. Mais surtout ils analysaient ses désisions politiques et
stratégiques ayant joué un rôle particulièrement important pour le continent européen. Ils le
considéraient comme facteur déstabilisant pour l’Europe et ne croyaient pas trop dans sa
longue carrière politique. La lutte contre la Russie signifiait la fin de ses rêves de la puissance.
Un rêve du géant français de la création de la monarchie universelle se fit ensevelir sous la
neige de l’hiver rude de 1812. Tout de même selon les deux Adams Napoléon n’est pas une
incarnation du mal. Plusieurs décisions politiques et militaires furent provoquées par la Grande
Bretagne et la Russie. L’Europe conservatrice et monarchique ne voulait pas accepter cet
usurpateur français. Elle le condamna à la justification permanente (militaire) de ses actes.
Elle l’encourageait à entamer les guerres. John Quincy Adams en était conscient quand il
résidait à la Haie, à Berlin, à pe Petersbourg, à Paris ou à Londres d’où il pouvait suivre
les jeux politiques de l’époque. Les Adams définissaient Napoléon comme un risque - tout
politique sut pourtant „apprivoiser” des milliers de coeurs humains en Europe. Dans la
correspondance diplomatique des Adams (de même que dans celle privée) l’on ne trouvera
point les paroles de la condamnation définitive face à Napoléon quand il perdit la bataille
de Waterloo. Us le percevaient comme „produit de principes et moeurs de l’époque” ayant
utilisé les idéaux du siècle des Lumières pour ses objectifs personnels.
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