Chłopi Królestwa Polskiego w dobie pouwłaszczeniowej w świetle prasy Piotrkowa i Radomia

Abstract

L'histoire des paysans du Royaume de Pologne constitue une partie essentielle de l'histoire de notre nation au XIXème siècle. Elle embrasse de vastes domaines de leur vie. Parmi les problèmes les plus importants, il faut compter ceux largement conçus de cultuire et de personnalité, ainsi que les aspects compliqués de la conscience des paysans. Le présent article est consacré à l'examen de ces problêmes, qui est basé sur la presse de Piotrków et de Radom. Celle-ci, ainsi que les autres journaux de province, était relativement peu exploitée. A la lumière des correspondances et des articles, se font voir les changement s'opérant dans l'attitude dos paysans affranchis de la corvée. L'affranchissement, comme on l'a souligné, rendit possible le développement social plus rapide des habitants de villages. Ce développement s'accomplissait lentement et embrassait quelques générations paysannes. On a accentué le rôle important des gens du „travail organique", qui avaient pour but: aider les paysans à devenir membres do plein droit de la société. Les collaborateurs des journaux essayaient de ne pas remarquer la con science sociale des paysans, ils indiquaient cependant la conscience nationale croissante. On soulignait le rapport négatif des paysans envers le séccles gouvernementales et l'attachement à la foi catholique, identifiée avec l'esprit polonais. Les informations de presse à l'époque de la révolution de 1905—1907 présentent les changements qui s'opérèrent dans la conscience des villageois du Royaume de Pologne sous l'influence des événements révolutionnaires: la participation à la lutte pour les libertés nationales et politiques et les aspirations sociales. Surgit le problème du renoncement au parti démocratique national et du rapprochement d'une partie des paysans du mouvement socialiste. Les correspondances et les articles de presse démontrent aussi le développement inégal de la campagne. Cela résultait du processus de l’industrialisation de certains terrains, de l'activité des partis politiques, de l'affermage antérieur d'une partie des paysans avant l'affranchissement de 1864.