Benjamina Franklina pierwsza podróż do Anglii (w świetle Autobiografii)
Streszczenie
L'article présente le premier voyage du jeune Benjamin Franklin en Angleterre
dans les années 1724—172G. Il est basé principalement sur l'Autobiographie
de Franklin et sa brochure A Dissertation on Liberty and Necessity, Pleasure et
Pain, écrite pendant le séjour de l'auteur en Angleterre en 1725. La base de
source se rapportant à cette période dans la vie de Franklin étant trop modeste,
on a exploité, dans l'article, les plus importants travaux des philosophes et historiens
américains présentant le développement de l'idée américaine. C'était indispensable
pour la construction des conclusions régulières et la confrontation des
idées propres. Cela a permis do ne pas subir l'influence du style littéraire très
suggestif de Franklin. Les fragments de l’Autobiographie se rapportant au séjour
de Franklin à Londres ont été soumis à la critique très perspicace. Par suite
l'article omet cels questions de l'Autobiographie qui servent non seulement à la
présentation des faits de la vie du jeune Franklin, mais aussi à la formation du
modèle d'un bon, honnête et heureux Américain. 11 faut remarquer que plusieurs
biographes c'e Franklin (non seulement américains) lient trop fortement ces deux
questions distinctes. Ils s'en tiennent aux mots propres de Fxanklin et par conséquent
présentent son image conformément aux désirs de son créateur (c'était
une manoeuvre de Benjamin Franklin destinée à la lairge société américaine, non
pas aux historiens vivant au XXème siècle).
Le temps passé par Franklin en Angleterre est énormément important dans la
contexte de sa future activité. C'est alors qu'il fit la connaissance de sa patrie
(Mother Country) et du régime, de la science, de la culture et de l'atmosphère Intellectuelle de celle-ci. C'est alors que sa vision du monde subit un profond
changement et sa façon de penser devint mûre. En séjournant en Angleterre
Franklin vivait les problèmes principaux du pays. Le voyage lui permit d'acquérir
de l'expérience; en participant à la vie scientifique et culturelle, de la Bretagne
il transmettait ses idées et ses opinions. La brochure citée en peut être un exemple.
Il y prit la position d'un déiste extrême. Il croyait que de telles notions, que
la liberté ou le libre arbitre, n'existent pas, que le plaisir et la douleur s'équilibrent
et que la poursuite du plaisir est la force motrice de la vie humaine.
Il croyait aussi qu'il n'existe que la vie terrestre, dans laquelle tout s'accomplit.
L'intérét qu'évoqua la publication de Franklin lui permit de faire la connaissance
de célèbres savants, et parmi eux des physiciens, des médecins, des philosophes
et des représentants des sciences naturelles. Dans leur immense majorité
c'étaient les membres de la Royal Society. Franklin établit des contacts scientifiques
avec William Lyons, Bernard Mandeville, Henry Pemberton, Hans Sloane.
Peter Collinson. Il se transforma d'un apprenti d'imprimerie, inconnu en Angleterre,
en intellectualiste naissant.
La brochure inaugura le cycle des recherches des questions et des meilleures
solutions des problèmes religieux et de ceux de la vision du monde qui le tourmentaient.
Le principe le plus important accepté par Franklin était celui de faire
du bien à autrui et de suivre dans la vie la (vérité, la sincérité, la probité. Le
voyage et le séjour â Londres étaient une étape du développement de la personnalité
de Franklin et du ramassement des expériences de tous les domaines de la
vie. Ils devinrent aussi le prologue des séjours suivants en Angleterre et des
contacts directs avec le continent européen.
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