Zagadnienie rozbrojenia w polskiej publicystyce politycznej w latach dwudziestych
Streszczenie
La presse polonaise des années vingt percevait le problème du désarmement dans
le contexte de la sécurité de l'Êtat. On considérait que la Pologne située entre
la Russie et l'Allemagne est constamment menacée. On craignait aussi la collaboration
de ces deux États. Les premiers principes de la politique polonaise étaient
alors: le maintien de l'équilibre des forces dans la région et le manque de liason
avec aucun de grands voisins dans la crainte do la „satellisation" (dite la politique
de la distance égale entre Moscou et Berlin), la défense du status quo du Traité
de Versailles et de la paix en Europe, l'importance particulière des traités multilatéraux
face aux traités bilatéraux et le principe du régionalisme issu du doute
au sujet de l'efficacité de l'activité de la Société des Nations. La politique polonaise
devait avoir comme base une force armée et l'alliance avec la France fondée sur
l'authentique communauté d'intérêt ce qui provoquait le rapport sceptique des journalistes
polonais envers la question du désarmement. Il a été justifié en plus par les expériences des premières années de l'indépendance, les travaux presque
guère avancés sur le désarmement — dans la Ligue des Nations et ailleurs, l'état
de l'armement do l'Allemagne et de l'Union Soviétique ainsi que leur collaboration
militaire permettant à l'Allemagne de supprimer les clauses de désarmement
du Traité de Versailles. Le désarmement restait au centre d’intérêt des militaires
qui, dans le contexte du problème rie la sécurité nationale, représentait
pour eux une sorte de rêvasserie des utopistes. A l'époque de la Comission Préparatoire
pour la Conférence du Désarmement on soulignait que la course aux
armemens n'est pas profitable pour la Pologne qui ne peut pas la gagner. Le
désarmement devait dépendre du désarmement total de la Pologne sous contrôle
avec la participation de la Pologne, de la signature d'une convention de désarme
ment de l’Union Soviétique et des garanties de la sécurité. On soulignait qu'il
ne s'egit pas la du prcblème de la nature technique et organisatrice mais surtout
rie la nature politique. On comparait aussi les capacités économiques de la Pologne
et de l'Allemagne. Le nombre des voix sceptiques envers le désarmement
en général augmentait, non seulement à propos de son aspect polonais. Ce scepticisme
caractérisait oussi bien les journalistes polonais que les milieux officiels.
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