Świadomość obywatelska chłopów pokolenia rewolucji 1905—1907 r.
Streszczenie
Trente-six correspondances des paysans, inserrées dans six périodiques qui parurent
pendant la révolution de 1905—1907 et eurent souvent le caractère de discussion
ou de polémique austère, nous ont permis de suivre les aflaires les plus importantes, selon les correspondants, et exigeant d'être arrangées pour le bien
commun et celui de la nation.
D'abord on avançait le besoin de donner la terre à ceux qui n’en avaient pas,
de leur attribuer les droits égaux à ceux des autres citoyens, de créer les rapports
pleinement démocratiques dans l'état autonomiquement gouverné et ayant son propre
parlement à Varsovie. On exigeait aussi la propagation des lumières à la
campagne.
Méfiants à l'égard des c lasses possédantes, critiques par rapport au clergé et
à l'intelligence mal disposée pour la cause paysanne, ils éveillaient chez les paysans
la foi en leur propre force et, indépendante de tous les patrons politiques, l'action
des paysans, eux-mêmes, en faveur de la reconstruction des rapports sociaux, é co nomiques
et culturels selon les principes démocratiques. Tout cela était accompagné
des idées vives sur la libération de la Pologne de l'esclavage des envahisseurs
et sur le sauvetage de la culture indigène.
Les correspondants prouvèrent qu'ils comprenaient les devoirs et les droits civiques.
Etre citoyen, selon les paysans du temps de la révolution 1905— 1907, voulait
dire: avoir le droit d'agir et de décider autonomiquement, ąvoir la position
égale à celle des autres, avoir une attitude qui se fait remarquer par le sentiment
de la dignité personnelle.
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