Kanony kościelne w sporze między Wschodem a Zachodem na tle schizmy antiocheńskiej w IV wieku
Streszczenie
Les évêques de l’Occident et ceux de l’Orient se sont divisés essentiellement sur le schisme
survenu dans l’Eglise d’Antioche au IV éme siècle. Or ils se sont prononcés en faveur des
lideurs des camps opposés qui aspiraient au trône de l’évêque à Antioche. Us basaient leur
opinion en recourant à la loi ecclésiastique. L’Occident désapprouvait Mélèce d’avoir transgressé
les canons défendant à l’évèque d’échanger une Église contre une autre. En effet, ledit Mélèce
avait déjà été l’évèque de la ville de Bérée syrienne. Par contre, l’Orient démontrait à Paulin
d’Antioche, soutenu, lui, des évêques occidentaux que son élection et son sacre s’étaient
accomplis à rencontre des règles ecclesiastiques exigeant la participation et te consentement des
évêques des éparchies voisines. De pareilles remontrances étaient avancées sous l’adresse
d’Evagre, son successeur. Il est donc difficile de ne pas croire que les deux parties traitaient la
loi d’une façon sélective, en respectant certains canons, tout en rejettant ceux qui leur étaient
incommodes. Serait-ce à dire qu’elles se servaient de cette loi d’une manière instrumentale?
L’examen des sources nous autorise à refuser ce type des suggestions. Au cas du droit
défendant à l’évêque de changer de siège, les évêques occidentaux soutenaient le respect de la
lettre, tandis que ceux de l’Orient cherchaient à en sauvegarder l’esprit. Cette loi avait été
stipulée pour venir à rencontre des ambitions excessives du clergé se transférant arbitrairement
d’une Église à l’autre. C'est pourquoi, pour les autorités épiscopales de l’Orient il importait la
cause réelle du transfert, ce qui se rapportait à l’examen de chacun des cas particuliers. Par
contre, à l’Occident, on traitait la défense de la substitution d’un évêché par un autre, comme
principe sans exclusion aucune, dans l’esprit de l’ancienne devise romaine: dura lex sed lex.
Il faut néanmoins constater que l’évêque de la ville de Rome, dans les deux cas bien
précis, privilégiait les autres principes à la loi ecclésiastique. Pour le premier de ces cas, il
s’agirait de choisir un évêque orthodoxe sur un territoire - à ce qu’il croyait - dominé par des
héterodoxes, et par là, de la défense de l’orthodoxie. Dans l’autre cas, il serait question d’une
appréhension de voir s’affaiblir la position de l’évêque de la ville de Rome dans l’Église
catholique.
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